Son corps extrême - Régine Detambel

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Résumé
Ebranlée dans sa chair par un accident de voiture, Alice vit heure par heure les mutations de son corps à travers l’expérience de la cicatrisation, de la consolidation, de la musculation. Prélude à une renaissance dans un corps différent, rejoué, renégocié, ce voyage dans le chantier organique et le monde clos qu'est l'hôpital est aussi un roman puissamment initiatique sur les séductions exercées par la mort et la maladie à certaines étapes de l’existence, quand s'instaure un rapport inédit à la vérité, voire à une forme de spiritualité

Un livre assez court ( 146 pages) mais qui m'a semblé bien long.
Non pas qu'il soit mal écrit car la plume de l'auteur fait sentir son assise au niveau des mots et de comment jouer avec, non pas que le thème soit inintéressant car vraiment il recouvre maintes richesses et possibilités, mais plutôt car la forme a été assez indigeste. Certes, l'auteur manie les mots avec dextérité, mais le roman est une enfilade de métaphores , et trop c'est trop. A force je lâchais, devais revenir pour tenter de comprendre la signification qu'elle avait voulu donner, mais je crois qu'à certains moments ça n'appartient qu'à elle et ça manque de parler aux lecteurs.
Je me suis sentie le plus souvent dans les pensées du personnage, voguant d'une association à une autre, d'une métaphore à une autre, d'une liste de mots, termes, sans sens mais qui sonne bien. Le hic c'est de se laisser entrainer par une certaine musicalité des mots mais ce qu'ils signifient et veulent nous dire on le perd au rythme de leur enchainement parfois difficile à suivre. Et puis l'auteure nous fait croiser d'autres personnages, dont on ne sait pas qui ils sont, qu'on suit un peu et puis s'en vont. Elle navigue entre présent et passé, réel et imaginaire, vécu et sensations...
Un cocktail qui pour moi aurait eu un charme certain sans la lourdeur crée par l'excès de ces jeux de mots qui les déconnecte de leur message, sauf à les relire 3 fois, et encore